• L'énergie de liaison du noyau atomique

     

    PHYSIQUE DES ONDES

    Origine de la matière, de la Vie et de l'Esprit

    RUBRIQUE N°1 L'ENERGIE DE LIAISON DU NOYAU ATOMIQUE

    Par Paul Bouchard Le 19/03/201

    1) INTRODUCTION

    Nous avons étudié, dans la rubrique N° 12 du blog primitif, les difficultés rencontrées par la physique standard des particules dans la mesure de l'état d'un système quantique. Nous avons constaté que la définition d'une mesure conjointe de la position et de l'énergie d'un corpuscule qui est habituel en physique classique ne pouvait pas être réalisée en physique quantique intra-atomique. Dans notre physique des ondes, nous savons que l'électron est ''l'onde électromagnétique'', particule élémentaire de base de la matière. C'est une onde double, caractérisée par son niveau d'énergie (sa fréquence) et par sa structure, principalement celle de son atome (relations magnéto-gravitationnelles internes à sa configuration électronique).

    L'électron étant une onde, il ne peut être considéré comme un corpuscule dans un espace euclidien. A l’intérieur de son atome, il contribue essentiellement aux relations énergétiques de l'atome, mais il convient de préciser son rôle à l’intérieur du noyau. En effet d'après nos hypothèses, l'électron-positron fait partie des ''brochettes'' des nucléons (voir le chapitre N°4 du blog ''la matière, l'atome, l'électron'' et le post-scriptum N°4 ''les ondes de structure de la matière''). Dans cette rubrique N° 1, nous allons donc tenter de conforter ces hypothèses et de connaître les conditions de la mesure de l'énergie de liaison des électrons qui constituent les nucléons intérieurs au noyau de l'atome. Nous étudierons le cas particulier de l'atome froid avec ses électrons en l'état dit ''dégénéré'' au niveau fondamental.

    2) L'ENERGIE INTERNE A L'ATOME

    21) L'énergie cinétique de l'atome

    ''L'énergie'' d'un atome est dépendant de la mise en résonance de tel ou tel de ses électrons par les rayonnement extérieurs à l'atome et aussi des émissions d'ondes énergétique des mêmes électrons lorsqu'ils reviennent au niveau correspondant à leur configuration atomique. Ceci est un phénomène général qui existe en permanence pour tous les atomes et tous les rayonnements ( lumière, chaleur etc.). En fait, ce n'est pas l'atome qui est ''excité'' mais les électrons de cet atome. Par exemple, lorsque un électron de la couche de valence a quitté l'atome par excitation ou, comme nous l'avons vu, par ''évaporation'' magnétique, le positron du proton qui lui correspond donne à l'atome une charge élémentaire (e) positive, c'est un ion (+). Dans le cas d'un atome ultra-froid, en supposant que tous les électrons restant dans l'atome se trouvent réunis, sans énergie au niveau fondamental, dans l'état dégénéré, la seule énergie cinétique de l'atome est celle des (n) protons de son noyau, sa charge (son niveau d'énergie) est : (n) x (e)+.

    Les échanges d'énergie entre les atomes sont, de même, le résultat des mises en résonance de leurs électrons et des mouvements de ceux-ci entre eux. Cela se produit, le temps que les atomes reprennent leur équilibre normal correspondant à leur nouvelle configuration.

    Rappelons que le niveau énergétique d'un électron est proportionnel à la fréquence de son onde (de type lumière) multiplié par (h) la constante de Planck. Il faut encore noter que les électrons libres, parcourant un conducteur électrique par exemple, possèdent leur propre niveau énergétique (tension) et leur propre onde de structure (les électrons sont les véritables ondes électromagnétiques). Leur débit constitue l'intensité du courant.

    Compte tenu de ce que nous venons d'expliquer, la ''mesure'' de l'énergie d'un atome et de son échange entre atomes est dépendant des mesures sur les électrons qui les composent. La ''position'' d'un électron est liée à son orbite, c'est à dire à son niveau d'énergie, à sa fréquence, au quantum d'énergie qu'il reçois ou qu’il émet. C'est encore la configuration de ses électrons qui détermine les propriétés physiques, surtout chimiques et électriques d'un atome. Les électrons étant des ondes, les mesures quantiques effectuées sur les atomes restent entachées d'incertitude, mais celle-ci devient négligeables au niveau de la nanophysique (à l'échelle du groupement d'atomes).

    22) L'énergie potentielle de structure de l'atome

    De même que pour l'électron libre, la ''structure'' de l'atome est bien la sienne propre, son onde de structure (de masse) englobe essentiellement celle de son noyau. Celui-ci est composé de protons et de neutrons, eux même constitués de ''brochettes'' d'électrons et de positrons au repos. Leur énergie cinétique est, nous venons de le voir, uniquement celle du ''positron du proton'' dont l'onde de structure est en rapport avec celle d'un des électrons périphériques. Pour comprendre ces hypothèses un peu complexes et imaginatives, il est indispensable de lire (ou relire) le chapitre N°4 du blog ''la matière, l'atome, l'électron'' et le post-scriptum N°4 ''les ondes de structure de la matière''.

    Le niveau énergétique de l'onde de structure magnéto-gravitationnelle du noyau est plus faible que celui des ondes lumière, (sa fréquence de rotation correspond aux ondes radio THF). Mais la force qu’elle exerce sur les nucléons est dite ''forte'' à cause de la concentration des particules et de leurs interférences magnétiques. Sa puissance est proportionnelle au nombre d'électrons et de positrons contenus dans les ''brochettes'' de protons et de neutrons du noyau, c'est à dire au nombre des masses élémentaires (m). Ce nombre peut-être élevé dans le cas des atomes lourds (uranium et autre plutonium) et les noyaux étant extrêmement compacts, leur énergie potentielle interne (force nucléaire forte) devient considérable lorsqu'on atteint la ''masse critique'' de matière fissile. Tandis que l'influence de cette onde de structure du noyau sur celles des électrons est faible car les distances sont plus grandes et la masse (m) dispersée de chacun des électrons est très faible. Notons encore que la structure de l'atome dépend de la structure de la molécule dont l'atome fait partie, et ainsi de suite à toutes les échelles jusqu'aux confins de notre univers (qui fait peut-être partie d'une structure plus importante)...

    221) La fission nucléaire

    Nous avons vu, lors de notre étude de la résonance magnétique nucléaire, que cette onde de structure du noyau pouvait être ''manipulée'' par un champ magnétique adapté. D'autre part dans le cas des atomes lourds, le noyau trop important devient fragile, cela signifie que son onde de structure peut être déséquilibrée par un ou plusieurs neutrons qui sont des particules entières et plutôt indépendantes. La totalité du noyau atomique peut se désintégrer, lentement , ou, si la masse critique de neutrons en liberté est atteinte, il se produit une attaque (par résonance magnétique) par les neutrons libres, des nucléons ''tranquilles'' du noyau. Si cette désintégration est maîtrisée, elle peut être ralentie (centrale atomique), mais si la masse d'atomes en décomposition atteint une certaine limite critique, une réaction en chaîne se produit, c'est l'explosion avec son cortège de radiations dangereuses ( électrons, rayons gamma, débris de nucléons) et avec une durée de radioactivité qui peut-être considérable. C'est une énergie de décomposition de la matière (de mort).

    L'énergie potentielle qui se trouve ainsi libérée ne devrait pas, contrairement à la thèse officielle, être appelée une énergie ''de masse'', bien qu'elle soit proportionnelle au nombre de masses élémentaires (m). Wikipédia laisse entrevoir ce qui devrait-être la vraie définition (la vraie cause du phénomène, je l'ai mis en gras) :

    << Selon la relativité restreinte, tout système immobile (on dit aussi au repos), de masse m, possède une énergie de masse E, donnée par la relation d'Einstein :

     E = mc2 (c au carré) avec : E : l'énergie, en joules (J) ; m : la masse, en kilogrammes (kg) ; c : la célérité ou la vitesse de la lumière dans le vide, en mètres par seconde (c ≈ 3.0 × 10 puissance 8 m/s). Cette relation est appelée relation d'équivalence masse-énergie...

    L'énergie de masse peut être vue comme l'énergie d'un corps mesurée dans un repère dans lequel le corps est immobile. Elle signifie qu'une particule de masse (m) isolée et au repos dans un référentiel, possède, du fait de cette masse, une énergie E appelée énergie de masse, de valeur donnée par le produit de m par le carré de la vitesse de la lumière...

    Cette relation a fortement marqué les esprits car elle montre que, du fait de l'énormité du facteur c2, une perte de masse même petite à l'échelle humaine peut dégager une quantité considérable d'énergie. Par exemple, un gramme de matière que l'on annihilerait par collision avec de l'antimatière correspond à environ 1014 joules, soit approximativement l'énergie dégagée par les premières bombes nucléaires. >>

    Non, la ''masse'' (m) de la particule élémentaire (électron et positron) ne ''produit'' aucune énergie. L'onde de structure du noyau atomique qui a libéré les nucléons sous la poussée des neutrons ne possède pas non plus cette ''énergie considérable''. Les neutrons eux-mêmes qui ont ''attaqué'' les nucléons possèdent une énergie suffisante pour déstabiliser le noyau, sans plus. Mais l'énergie ''considérable'' provient de l'accélération brusque de l'ensemble des particules élémentaires des ''brochettes'' des nucléons ainsi ''libérées''. C'est le terme (c2), carré de la vitesse de la lumière qui exprime la transformation de l'énergie potentielle au repos dans les particules (concentrée dans les ''brochettes''), en énergie cinétique, d'autant plus ''considérable'' que le nombre de particules (ou de groupes de particules) libérées est élevé, (que la masse en jeu est importante).

    222) La fusion atomique

    La fusion des éléments à noyau léger comme l'hydrogène, l'hélium, le deutérium, le tritium, ne s'explique pas non plus par une fusion des ''masses'', contrairement aux explications suivantes généralement données :

    << La fusion de noyaux légers dégage d’énormes quantités d’énergie provenant de l’attraction entre les nucléons due à l’interaction forte... La masse du nouvel atome obtenu par la fusion est inférieure à la somme des masses des deux atomes légers... Dans le processus de fusion, une partie de la masse est transformée en énergie sous sa forme la plus simple : la chaleur. Cette perte de masse répond à la célèbre formule d'Albert Einstein :        E = mc2. >> (Wikipédia)

    On ne devrait pas utiliser une équation pour expliquer un phénomène physique. Cette formule dans laquelle la ''masse'' est mise à nouveau en valeur est donnée comme explication d'un processus qui semble en fait l’opposé du précédent, (fusion-fission) (noyau léger-lourd). L'attraction entre les nucléons n'est pas non plus la bonne ''explication'' puisque c'est précisément cette interaction forte qui normalement protège les nucléons des rencontres et intrusions extérieures à leur noyau. D'ailleurs le phénomène de fusion ne se produit naturellement que dans un contexte particulier, et cependant extrêmement répandu dans tout l'univers, puisqu'il s'agit du plasma des étoiles.

    C'est donc en étudiant la nature du plasma et sa transformation supposée dans les étoiles que l'on peut espérer comprendre le phénomène de fusion atomique et son énorme dégagement d'énergie. Wikipédia définit ainsi le plasma à l'état naturel, (99% de la matière existante) :

    << L'état plasma est souvent décrit comme un état de la matière, tout comme l'état solide, l'état liquide ou l'état gazeux, bien qu'il n'y ait pas de transition brusque pour passer d'un de ces états au plasma ou réciproquement. Il est visible sur Terre, à l'état naturel, le plus souvent à haute température, quand l'énergie est telle qu'elle réussit à arracher des électrons aux atomes. On observe alors une sorte de ''soupe'' d'électrons extrêmement actifs dans laquelle ''baignent'' des ions ou des noyaux atomiques... Les exemples de plasmas les plus courants sont les flammes de haute température et la foudre. >>

    En fait, un plasma est un rassemblement disparate de particules chargées, électrons négatifs, positrons et protons positifs, ions divers, anions, cations, morceaux d'atomes et même de nucléons. . Les plasmas ''naturels'' principaux sont : la matière des étoiles en activité, les nébuleuses, les aurores boréales, les vents solaires, les éclairs, l'ionosphère.

    Que se passe-il donc dans les étoiles ? C'est un sujet complexe que nous avons traité dans le blog au chapitre N°4 paragraphe N°424 ''le noyau de l'atome'', au chapitre N°5 ''la création de la matière'' ainsi qu'en conclusion du post-scriptum N°4 sur la structure de la matière. Les astrophysiciens ne sont pas tous en accord avec la théorie standard qui concerne la naissance des étoiles. Pour ma part, j'ai été convaincu par la thèse de Jean-Jack Micalef qui, dans les ''nouveaux principes de physique et de métaphysique'' explique que :

    « La naissance des étoiles ne s'est pas faite par ''effondrement gravitationnel'' d'une matière apparue avec le big-bang, car la création est éternelle, elle n'a ni début ni fin.» « Toutes les étoiles... se constituent de façon autonome en produisant elles-même leur matière, puisée dans la substance de l'espace à partir d'une onde de choc initiale. Étoiles massives, naines brunes et planètes, naissent d'identique façon. » « La création des étoiles doit être calquée sur les principes du cycle de la vie qui suppose une naissance à partir d'un embryon, une croissance en masse et un développement par absorption et transmutation de substances nourricières. »

    Ce qui caractérise ''l'auto-production des éléments par les étoiles'', c'est la recherche de l'état de moindre énergie (de l'état plus stable) qui est un des fondements de la loi naturelle. Le cycle des événements internes à l'étoile suit également celui de toute matière, à savoir : l'éclosion de la matière à partir d'éléments recyclés et d'une énergie préexistante, la structuration par mise en ordre des composants associée à une économie d'énergie, le grossissement de la structure allant jusqu'à son épuisement et à sa mort par délitement, la longue stagnation en attente d'un éventuel recyclage. Il s'agit bien là d'un problème qui relève aussi de la philosophique et d'un choix que l'on peut critiquer. C'est celui que nous avons fait car il nous paraît bien s'accorder avec la réalité physique expérimentale. La notion (abstraite) de ''masse'' et l'explication du phénomène de fusion par une ''perte de masse'' reste une ''idée'' permettant de cerner une réalité, mais qui ne peut pas en être sa traduction physique.

    L'étude des étoiles par les astrophysiciens a montré que la transformation du plasma en élément de matière (hydrogène, hélium) se fait dans (grâce à) un énorme champ magnétique (disque d'accrétion), accompagnée d'un très grand dégagement de chaleur qui entretien la réaction. Le comment de cette opération reste du domaine des hypothèses. Celles de notre blog sont exprimées dans la conclusion du post-scriptum N°4 sur la structure de la matière. Nous ne reviendrons pas sur la notion de ''brochettes'' d'électrons et de positrons ni sur celle de maille élémentaire en cube qui restent pour moi, après un an et demi de réflexion, d'excellentes idées. Par contre je vous propose deux comparaisons un peu décalées mais qui illustrent la notion de mise en ordre, de stabilité et d'économie d'énergie par structuration de la matière.

    Vous voulez charger dans les camions de chacun de leurs propriétaires, un troupeau de mouton de retour d'alpage, qui se trouve dans un enclos en état d’affolement (comme dans un plasma), vous les faites d'abord passer entre deux barrières (champ magnétique), à la queue-leu-leu pour les trier suivant leur marque de propriétaire (positron + et électron -), avant de les diriger vers le camion (nucléon) correspondant à leur marque. Autre comparaison : vous voulez transporter et expédier des bouteilles de vin facilement, économiquement et en sécurité. Vous utilisez la technique habituelle, des cartons de 6 ou de 12, avec deux ou quatre rangées de 3 bouteilles dont celle du milieu est tête-bêche, chaque rangée étant inversée. Cela ressemble à mes ''brochettes'' de nucléons. Vous pouvez aussi faire des cartons à l'unité, vendus par deux (électron (-) relié au positron (+) du proton), c'est bien pour la vente au détail (force électromagnétique), mais beaucoup plus onéreux.

    Les électrons qui étaient en très fort état d'excitation électromagnétique dans le plasma, se sont rangés en ordre (+ et -) dans chacune des deux ''brochettes'' d'un proton dont un des positron est en liaison avec son électron, pour former un atome d'hydrogène. Ce faisant, ces électrons ont abandonné au plasma de l'étoile une grande partie de l'énergie cinétique de leur onde lumière, pour entretenir le ''feu'' qui semble indispensable à l'opération. En fait ce n'est pas de la lumière qui a été ainsi dégagée mais de la chaleur, car la fréquence de ces ondes est du domaine des micro-ondes. Il s'agit d'énergie thermonucléaire. Les électrons et positrons qui ont constitué les brochettes du nucléon de l'atome d'hydrogène formé, ont conservé la partie restante de l'énergie sous forme potentielle, mais surtout, leurs ondes de structure se sont mariées, et elles constituent la ''force forte'' du noyau, son énergie de liaison. Il est important de savoir que l'énergie dégagée par la fusion est une énergie ''propre'' que l'homme voudrait bien pouvoir produire sur terre. Il l'a déjà fait avec la bombe H, mais cette bombe était ''salie'' par la bombe A qui lui était associée pour déclencher la fusion.

    En espérant améliorer la compréhension de notre hypothèse, il me faut quand même citer une partie du texte de conclusion de notre post-scriptum  N°4 :

    << Les particules, électrons et positrons, sont des ondes de la substance de l'espace qui naissent par paire dans le disque d'accrétion des étoiles naissantes Ce sont des ondes de type lumière, qui sont mis en mouvement tournant transversal par le ''champ'' magnétique qui règne dans le disque d'accrétion. Ce mouvement transversal les ''structurent'', il les fait tourner en sens inverse l'une de l'autre. Cela devient alors deux particules élémentaires de ''matière''. Les ondes de ''918 électrons'' et de ''918 positrons'' se ''marient'' pour former un neutron, ''masse'' stable dans un premier temps. Ainsi se constituent les deux ''brochettes'' élémentaires de ''matière''. A partir du neutron, un élément encore plus stable naît par détachement d'un électron, c'est l'atome d'hydrogène qui est constitué d'un noyau, le proton ( 917 électrons et 918 positrons) et d'un électron qui lui est relié (par la force électromagnétique). La stabilité augmente encore par la rencontre d'un noyau d'hydrogène (un proton) avec un neutron pour former un atome de deutérium qui possède un noyau, ''le deutéron'' formé d'un proton et d'un neutron, relié à un électron. On peut considérer ce deutéron comme le premier réel ''noyau'' de matière, c'est à dire comme la ''maille élémentaire'' que nous recherchons. Il est constitué de 4 ''brochettes'' tournantes ''mariées'' par leurs ondes, cela ressemble à un drone avec ses 4 moteurs et ses hélices assurant sa stabilité. Ce deutéron constitue un cube élémentaire, auquel peuvent s'associer (par les cotés), d'autres cubes (d'autres nucléons), à condition qu'ils respectent le sens de rotation de leurs brochettes (sinon ils sont repoussés)... >>

    << C'est donc ainsi que, dans les étoiles naissantes, se constituent tous les éléments chimiques. Avec l'hydrogène, l'autre élément de base de la constitution des étoiles est l'hélium dont le noyau est constitué de 2 ''cubes'' accolés (2 protons et 2 neutrons) ( 2 x 4 brochettes). Les neutrons viennent renforcer la stabilité des protons et la formation en cube rend le noyau très difficile à déstabiliser.

    Voici donc pourquoi les éléments dont les noyaux ont un nombre de protons pair sont insensibles à leur analyse par la RMN, (voir la fin du paragraphe N° 92) . Le noyau d'hélium (2 cubes), qui est ainsi très stable, n'est autre que la particule alpha qui accompagne les rayonnements gamma et bêta lors de la décomposition radioactive de la matière. Ce noyau résiste même à l'explosion de l'atome puisque on le retrouve là, en sous produit, sous le nom de rayonnement alpha. >>


    3) MESURE DE L'ENERGIE DE LIAISON DES NUCLÉONS

    Si l'on accepte notre hypothèse concernant la constitution des noyaux atomiques, l'électron, avec sa masse élémentaire (m) et sa charge élémentaire (e) devient l'élément unitaire de base de toutes les mesures qui concernent toutes la matière, donc en particulier les nucléons et leur énergie qui est notre sujet actuel d'étude. L'électron volt (eV) est l'unité de base idéale qui lie l'électron ( notion de structure élémentaire) au Volt ( notion de niveau d'énergie). C'est d’ailleurs cette unité qui est la plus employée en physique des hautes énergies (celle du noyau atomique).

    << En physique, l'électron-volt (symbole eV) est une unité de mesure d'énergie. Sa valeur est définie comme étant l'énergie cinétique acquise par un électron accéléré depuis le repos par une différence de potentiel d'un volt : 1 eV (ou en forme courte « eV = e⋅V »), où (e) est la valeur absolue de la charge électrique de l'électron dite charge élémentaire. Un électron-volt est égal à environ : 1 eV = 1,602 176 565(35)×10 puissance (-19) joule (J).

    Multiples usuels :

    1 keV = 103 eV = 1,602 177×10 p. (-16) J

    1 MeV = 106 eV = 1,602 177×10p.(-13) J

    1 GeV = 109 eV = 1,602 177×10p. (-10) J

    1 TeV = 1012 eV = 1,602 177×10p. (-7) J

    C'est une unité hors système international d'unités (SI) dont la valeur est obtenue expérimentalement en appliquant la formule suivante :

    L'énergie de liaison du noyau atomique

    J, symbole du joule

    C, symbole du coulomb

    h = constante de Planck

    alpha = constante de structure fine

    mu = perméabilité magnétique du vide en henry par mètre.

    c = vitesse de la lumière dans le vide. >> Wikipédia.

    Je reste persuadé que la véritable mesure en physique doit revenir aux pratiques expérimentales de ces physiciens de génie de l'époque de Planck qui étaient des expérimentateurs et qui, en plus des formules de calcul, ont déterminé les constantes permettant de relier entre elles les unités. C'est ainsi qu'il est possible d'utiliser l'électron-volt comme unité de base pour exprimer les mesures des données suivantes :

    *-La masse, en utilisant la formule d'Einstein E=mc2  Dans le système d'unités naturelles souvent utilisé par les physiciens des particules, dans lequel on pose c = 1, on omet d'écrire le « /c2 ».

    *-La quantité de mouvement que l'on exprime directement en GeV ou TeV

    *-La température en utilisant la constante de Boltzmann. Par exemple, une température typique de plasma dans une fusion par confinement magnétique est de 15 keV, soit 174 MK (mégakelvins).

    *-Le temps, une durée très brève peut s'exprimer en (Ev) en utilisant la relation de Heisenberg,

    *-La longueur. La formule ci-dessous (à gauche), relie la longueur d'une onde (lambda) à son niveau d'énergie : Donc un photon de 1eV aura une longueur d'onde de 1,239 841 875 µm. En pratique, on calcule une longueur d'onde de 1,24 nm pour un photon d'1 keV.

          

                       L'énergie de liaison du noyau atomique

    L'énergie de liaison du noyau atomique L'énergie de liaison du noyau atomique

    L'énergie de liaison du noyau atomique

                       

      (λ) = longueur d'onde                                                (ν) = fréquence en Hertz

    Les trois autres formules ci-dessus dues à Einstein, à Planck et de Broglie résument en elles toute la physique ondulatoire. Le quantum de mouvement pour l'énergie et l'électron pour l'unité de structure (unité de charges et de masse) restent des valeurs fixes de base.

    Si l'on tient compte de nos hypothèses pour les brochettes des nucléons, il serait possible de déterminer le nombre d'électrons et donc le nombre de masse (m), mais, pour la mesure du niveau d'énergie global du noyau, le problème se révèle aussi complexe que celui posé, pour un atome, par sa configuration électronique. En effet, normalement le noyau d'un atome se trouve à son niveau d'énergie cinétique fondamental, celui de ses protons qui sont en liaison avec les électrons. Mais si le noyau est excité par un champ magnétique extérieur qui met en résonance les ondes de structure de deux noyaux qui fusionnent, l'énergie potentielle accumulée peut atteindre couramment le niveau du million d'électronvolts (MeV). On se trouve alors confronté au problème de la mesure en physique quantique. Il faut bien savoir qu'il s'agit d'ondes avec des fréquences principales et des harmoniques dont la composition des fréquences et des phases sont variables. En plus, ces ondes interfèrent entre elles, et elles sont polarisées.

    Le site suivant donne un aperçu de la complexité :

    http://www.laradioactivite.com/site/pages/etatsdenergiedunoyau.htm

    << Les états d'énergie de la communauté de nucléons assemblée en noyau sont variés. Tout d'abord, on observe, comme dans l'atome, l'existence de couches. Les énergies de liaison des nucléons du noyau ne peuvent prendre qu'une suite de valeurs imposées correspondant à autant de ''couches''. Par exemple, des configurations avec 2, 8, 20, 28, 50, 82, 126 nucléons d'une espèce confèrent une stabilité plus grande au noyau. Il y a analogie avec la stabilité des  atomes  de  gaz  rares  dont  la  couche  externe  est  complète.     Ces nombres sont dits « magiques ».Les noyaux sont également gouvernés par les lois de la mécanique quantique qui prennent le pas sur celles de la mécanique classique à l'échelle microscopique. Le noyau ne peut se retrouver que dans un nombre limité d'états. Ces « états » sont caractérisés en premier lieu par une énergie. L'état que le noyau finit par atteindre quand il est livré à lui-même est celui dont l'énergie est minimum : c'est l'état dit ''fondamental'' >>

    4) CONCLUSION

    Nous voici confronté à nouveau aux lois qui régissent la nature et qui s'imposent à la physique en général et à celle des ondes en particulier. La première loi indique que la matière utilise en permanence son énergie à la recherche d'une structure présentant pour elle la plus grande stabilité possible, ou au moins un état d'équilibre maximum. La deuxième loi précise que la structure est amenée, pour cette recherche de stabilité, à se libérer de son énergie interne et que les échanges se font toujours du niveau d'énergie le plus élevé vers le moins.

    Une troisième loi, dite principe de moindre action, montre que cet échange se réalise en dépensant le moins d'énergie possible, comme si la structure qui recherche sa stabilité voulait le faire en économisant sa dépense d'énergie. Une quatrième loi définit la notion de stabilité dans un système dans lequel le mouvement est la norme (l'univers). Il faut parler plutôt d'équilibre maximum entre deux états, et dire qu'une structure stable est celle qui possède une parfaite symétrie de l'ensemble de ses propriétés. Car cette notion de symétrie est également une des lois de la nature.

    On voit donc que les lois naturelles fondamentales mélangent ''énergie'' et ''structure''. C'est exactement ce que fait la particule fondamentale de notre blog, l'électron (-) positron (+), avec son onde énergétique de type lumière ( au repos c'est un disque) entraînée par une rotation transversale (sens horaire(-) ante-horaire(+) ) (en mouvement c'est un vortex), ce qui la structure et lui fournit des propriétés magnétiques qui sont polarisées. A l’extérieur de l'atome, les électrons « ondes électromagnétiques » sont responsables de tous les échanges de rayonnements énergétiques et magnétiques entre tous les corpuscules et corps de matière. A l'intérieur des nucléons, leur rôle est plus complexe. Normalement au repos dans leurs brochettes, les électrons sont ''corsetés'' par les ondes de structures des nucléons. Dans le cas d'éclatement de ce ''corset'', (cas de la fission), les électrons libèrent leur énergie potentielle ainsi que l'énergie de liaison du corset ( force forte de liaison atomique).

    En conclusion je voudrait poser la question suivante : pour réaliser la fusion des noyaux atomiques, comme cela se passe dans le plasma des étoiles, est il absolument nécessaire de disposer de la température qui y règne ? En utilisant des champs magnétiques adéquats, comme nous l'avons vu pour les atomes froids, ne pourrait-on pas ''fabriquer'' des ''brochettes'' d'électrons, les positionner tête-bêche par exemple, les faire se fusionner (à froid ?) pour former des nucléons artificiels et, en laissant se reposer ''le produit'', récupérer une partie importante de l'économie d'énergie qui devrait, si j'ai bien compris, être dégagée par l'opération ? Je suis sûrement en pleine science-fiction.